Par Ysee Gyori — IPSE — 10/04/2021
Laëticia Delauney
Laëtitia Delauney est une artiste pluridisciplinaire qui a fait de la création son témoin. À travers ses œuvres, elle nous révèlent une part de son intime. L’usage de « l’être » comme sujet est le manifeste de son existence. Laëtitia use de l’autoportrait comme l’objectivation de son identité par sa présentation au collectif. Parfois «analgésique», il lui permet de délaisser ses émotions pour se libérer. Parfois analytique, ses productions questionnent celles de la société.
Laëtitia Delauney, Wild Yourself, 2020, Huile sur toile, 160x120 cm,© Laëtitia Delauney
Laëtitia Delauney, Vanity Yourself, 2020, Céramique émaillé, acier, verre, PVC, papier mâché, 170x60cm, © Laëtitia Delauney
Laëtitia Delauney, Vanity Yourself, 2020, Céramique émaillé, acier, verre, PVC, papier mâché, 170x60cm, © Laëtitia Delauney
Wild Yourself est un de ses autoportrait «analgésique». Après un déchirement sentimental, Laëtitia a vue une part de son identité se briser. Cette œuvre a été, pour elle, la ré-appropriation d’une féminité sauvage, libre et belle. Cet autoportrait est la confirmation d’un statut et lui conférer une preuve de son identité. Immuable, il lui survivra.
Présentant l’autoportrait comme l’inexorable trace du Moi, Laëtitia s’est interrogée sur la place du selfy. Autoportrait 2.0, il est une forme de manipulation de notre image. Lié au réseaux sociaux, il se démultiplie et finit par se fondre dans la masse. Notre identité s’estompe peu à peu pour se normaliser dans des tendances. Face à cette perte de l’«ego», Laëtitia nous présente Vanity Selfy. Un miroir prenant forme humaine. Angoissant et pourtant magnétique, nous sommes appelé par ce corps.
Laëtitia Delauney, Vanity Yourself, 2020, Céramique émaillé, acier, verre, PVC, papier mâché, 170x60cm, © Aurélia Noudelmann
« Chaque interaction avec mon reflet dans ce miroir me menace d'être aspiré par cette main osseuse et induit la peur de se perdre dans l’objet ou d'être effacé par l’indifférence. Tout comme nous sommes aspirés par les réseaux sociaux. L’exigence néolibérale de convertir nos vies en capital et de les faire croître s'empare systématiquement de l'idéal de l'expression de soi et nous dépouille. »
Par Ysee Gyori — IPSE — 10/04/2021
Laëticia Delauney
Laëtitia Delauney est une artiste pluridisciplinaire qui a fait de la création son témoin. À travers ses œuvres, elle nous révèlent une part de son intime. L’usage de « l’être » comme sujet est le manifeste de son existence. Laëtitia use de l’autoportrait comme l’objectivation de son identité par sa présentation au collectif. Parfois «analgésique», il lui permet de délaisser ses émotions pour se libérer. Parfois analytique, ses productions questionnent celles de la société.
Laëtitia Delauney, Wild Yourself, 2020, Huile sur toile, 160x120 cm,© Laëtitia Delauney
Laëtitia Delauney, Vanity Yourself, 2020, Céramique émaillé, acier, verre, PVC, papier mâché, 170x60cm, © Laëtitia Delauney
Laëtitia Delauney, Vanity Yourself, 2020, Céramique émaillé, acier, verre, PVC, papier mâché, 170x60cm, © Laëtitia Delauney
Wild Yourself est un de ses autoportrait «analgésique». Après un déchirement sentimental, Laëtitia a vue une part de son identité se briser. Cette œuvre a été, pour elle, la ré-appropriation d’une féminité sauvage, libre et belle. Cet autoportrait est la confirmation d’un statut et lui conférer une preuve de son identité. Immuable, il lui survivra.
Présentant l’autoportrait comme l’inexorable trace du Moi, Laëtitia s’est interrogée sur la place du selfy. Autoportrait 2.0, il est une forme de manipulation de notre image. Lié au réseaux sociaux, il se démultiplie et finit par se fondre dans la masse. Notre identité s’estompe peu à peu pour se normaliser dans des tendances. Face à cette perte de l’«ego», Laëtitia nous présente Vanity Selfy. Un miroir prenant forme humaine. Angoissant et pourtant magnétique, nous sommes appelé par ce corps.
Laëtitia Delauney, Vanity Yourself, 2020, Céramique émaillé, acier, verre, PVC, papier mâché, 170x60cm, © Aurélia Noudelmann
« Chaque interaction avec mon reflet dans ce miroir me menace d'être aspiré par cette main osseuse et induit la peur de se perdre dans l’objet ou d'être effacé par l’indifférence. Tout comme nous sommes aspirés par les réseaux sociaux. L’exigence néolibérale de convertir nos vies en capital et de les faire croître s'empare systématiquement de l'idéal de l'expression de soi et nous dépouille. »