Par Thomas Villemin — Ipse — 16/01/2021
Marc-Antoine Girondeau
Génération 27, 2018, Tirage sur papier, contreplaqué sur plaque d’aluminium, 90x60 cm, © Marc-Antoine Girondeau
Avec ses portraits, Marc-Antoine travaille sur la représentation du sujet par l’intermédiaire des écrans. Il utilise la « colorisation », qui poursuit le processus de « solarisation », introduit notamment par Man Ray dans la photographie argentique et initié dans le numérique par Daniel Sannwald, avec la « spéctralisation ». Elle détourne le sujet en créant des zones d’ambivalences au sein de la composition photographique — avec un jeu entre positif et négatif — qui dématérialisent la chair pour l’emmener vers une matière de l’invisible.
Hypérion, le titan I, 2018, tirage sur papier, contreplaqué sur plaque d’aluminium, 60x40 cm. © Marc-Antoine Girondeau
Hypérion, le titan II, 2018, tirage sur papier, contreplaqué sur plaque d’aluminium, 60x40 cm. © Marc-Antoine Girondeau
Raphaël, 2018, sérigraphies 4 passages, ed.8, 20x28 cm. © Marc-Antoine Girondeau
Hypérion I et II interrogent cette perception du corps comme matière volatile, tantôt ancrée dans des cosmogonies, tantôt déployée dans l’ère numérique.
C’est ainsi qu’apparaissent les « Raphaël », des êtres jumelés par la reproduction sérigraphique qui renvoie à la multitude des écrans qui les compose. Ils font le lien entre technique ancestrale d’impression manuelle et connectivité contemporaine par la lumière et la défragmentation « écranifiée ».
À découvrir
Par Thomas Villemin — Ipse — 16/01/2021
Marc-Antoine Girondeau
Génération 27, 2018, Tirage sur papier, contreplaqué sur plaque d’aluminium, 90x60 cm, © Marc-Antoine Girondeau
Avec ses portraits, Marc-Antoine travaille sur la représentation du sujet par l’intermédiaire des écrans. Il utilise la « colorisation », qui poursuit le processus de « solarisation », introduit notamment par Man Ray dans la photographie argentique et initié dans le numérique par Daniel Sannwald, avec la « spéctralisation ». Elle détourne le sujet en créant des zones d’ambivalences au sein de la composition photographique — avec un jeu entre positif et négatif — qui dématérialisent la chair pour l’emmener vers une matière de l’invisible.
Hypérion, le titan I, 2018, tirage sur papier, contreplaqué sur plaque d’aluminium, 60x40 cm. © Marc-Antoine Girondeau
Hypérion, le titan II, 2018, tirage sur papier, contreplaqué sur plaque d’aluminium, 60x40 cm. © Marc-Antoine Girondeau
Raphaël, 2018, sérigraphies 4 passages, ed.8, 20x28 cm. © Marc-Antoine Girondeau
Hypérion I et II interrogent cette perception du corps comme matière volatile, tantôt ancrée dans des cosmogonies, tantôt déployée dans l’ère numérique.
C’est ainsi qu’apparaissent les « Raphaël », des êtres jumelés par la reproduction sérigraphique qui renvoie à la multitude des écrans qui les compose. Ils font le lien entre technique ancestrale d’impression manuelle et connectivité contemporaine par la lumière et la défragmentation « écranifiée ».
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